Peinture Libre, Blog Peinture

À propos

Peinture libre est un blog sur les tableaux de peinture et les artistes peintres, principalement dans le courant de l’abstraction lyrique et l’expressionnisme abstrait, modernes (un peu) et contemporains (beaucoup).

Vous pourrez y découvrir également des peintures de HUGOP, auteur de ce site. Aujourd’hui ce sont essentiellement des tableaux abstraits.
Différentes techniques de peinture sont utilisées, comme l’aquarelle, le pastel, ou la peinture à l’huile, mais j’utilise maintenant principalement la peinture à l’acrylique sur toile.

Le blog annonce également des articles plus complets sur des artistes peintres, célèbres ou à découvrir, contemporains (abstraction lyrique) ou plus ancien (impressionnistes).

Enfin, vous trouverez des actualités sur les expositions de peinture à ne pas manquer.

Tous vos commentaires, que vous soyez peintre ou amateur d’art, sont les bienvenus !

Abstraction au XVe siècle

La peinture traditionnelle japonaise, comme c’était déjà le cas dans la peinture chinoise, est connue pour ne pas représenter entièrement la réalité. Notamment dans la peinture de paysage, où les montagnes ne présentent qu’un sommet, le reste se fondant dans la brume ou même le vide.
Mais avec ce tableau du XVe siècle du peintre Sesshū, les formes elles-mêmes deviennent abstraites. L’artiste semblant préférer le mouvement expressif à toute représentation. Comme quoi, la peinture abstraite n’est pas seulement contemporaine !

Vernir un tableau acrylique

Que vous soyez artiste-peintre ou collectionneur, le but est le même : offrir un rendu optimal à votre tableau, et lui garantir la meilleure conservation possible.

Certains artistes font le choix de ne pas vernir, comme c’était le cas de beaucoup d’impressionnistes pour garder un aspect plus naturel à leurs tableaux, mais comme nous allons le voir, un vernis apporte beaucoup d’avantages.

Intérêt du vernis pour un tableau acrylique

  1. Uniformisation de la brillance
    Les différences entres zones brillantes et zones mattes, inhérentes à l’exécution d’un tableau, peuvent gêner le spectateur de façon significative. Le vernis va uniformiser la brillance.

  2. Rehaut des couleurs
    Après application du vernis, les couleurs gagnent en saturation.

  3. Aspect peinture à l’huile
    C’est le meilleur moyen de donner à une acrylique l’apparence d’une huile.

  4. Protection contre l’encrassement

    Suppression en cours d’un vieux vernis (par Rebecca Gregg Conservation)

L’acrylique étant assez molle en surface, elle retient la poussière. De plus, la poussière s’incruste dans les micro-pores propres à l’acrylique. Le vernis va boucher les pores, et sa surface plus dure que celle de l’acrylique permet à la poussière de glisser.

Une fois le vernis encrassé, il pourra être retiré à l’aide d’un produit spécifique, afin d’appliquer une couche neuve. Pour que cela soit possible, il faut utiliser un vernis réversible (removable en anglais). L’opération de retrait du vernis peut s’effectuer tous les 5 à 10 ans.

  1. Protection contre les excès de températures
    Le vernis protège l’acrylique des températures extrêmes , celles-ci pouvant être très vite atteintes.

  2. Protection contre les UVs
    Certains vernis comportent un stabilisateur UVLS qui protège la peinture des méfaits des rayons ultra-violets. On en trouve chez Golden ou Liquitex (vernis réversible), Lefranc-Bourgeois ou Sennelier (non réversible pour ces deux derniers)

Vernissage du tableau

Avant toute chose, si vous souhaitez photographier le tableau, c’est le moment. En effet, prendre une bonne photo est beaucoup plus facile quand le tableau est encore mat.

Le vernissage comporte deux phases :

  1. La couche d’isolation. Elle s’intercale entre la couche picturale et le vernis. La couche d’isolation permettra de retirer le vernis sans toucher à la peinture.
  2. La couche de vernis

Appliquer la couche d’isolation

Choix du vernis


Utiliser un vernis réversible pour permettre une rénovation ultérieure du tableau, en remplaçant la couche de vernis.

Attention, la plupart des vernis vendus sont définitifs. Pour l’instant, je n’ai vu du réversible que chez :

Brillant ou mat ?


Différences entre vernis brillant et mat

Brillant : sature bien les couleurs, respecte la profondeur des noirs. Inconvénient : l’aspect brillant : c’est à la fois une question de goût, et de confort lorsque de forts reflets d’éclairage sont présents.

Mat : pour certains types de tableaux, ou dans des conditions difficiles d’éclairage (fenêtre en face du tableau), le vernis mat peut paraître séduisant. Mais il a tendance à dé-saturer les couleurs, et rendre les noirs plus laiteux.
Si vous optez pour le mat, effectuer toutes les couches précédentes (gel et vernis) avec un produit brillant, et n’utilisez le vernis mat que pour la dernière couche. L’effet mat sera là, tout en limitant les accumulations de voiles blancs.

Satiné : c’est un compromis entre les 2

A base d’eau ou de solvant ?

A base d’eau : le vernis à base d’eau (polymère acrylique) présente l’avantage d’être sans odeur. L’inconvénient est qu’il donne une surface pas très dure, et sèche très vite (il faut donc faire attention à ne pas laisser de traces de reprises du pinceau).

A base de solvant : ce vernis connu sous le nom de MSA (Mineral Spirit Acrylic) donne une surface plus dure, mais il faut l’utiliser dans un local très ventilé ou à l’extérieur.

Application du vernis

Brosse ou bombe ?

APPLICATION À LA BROSSE


Pinceau à vernir Da Vinci Série 2410

Si la couche picturale est plutôt lisse, utiliser de préférence une brosse.

La brosse doit être douce, au poil fin, et dédiée au vernis car elle doit rester en excellent état, pour ne pas voir de traces de pinceau, ou de poil détaché.


Pinceau à glacis et vernis Monarch de Winsor & Newton


Spalter Manet 150 Brosse Bombée

APPLICATION AU SPRAY

Si la peinture comporte beaucoup d’impastos ou de textures, utiliser un spray afin de limiter les accumulations de vernis dans les creux profonds.
Pour une raison évidente de santé, appliquer le spray à l’extérieur.

Comment bien conserver un tableau de peinture acrylique, et le transporter


Voici un document élaboré par des experts en la matière (AXA Art, en tant qu’assureurs ils doivent tenir à ce que les tableaux assurés restent en bon état !), qui explique les facteurs influant sur la bonne conservation d’un tableau peint à l’acrylique. Egalement des conseils sur la protection du tableau lors d’un transport, par exemple vers une galerie ou un collectionneur.

J’ai particulièrement retenu l’influence de la température, dont les extrêmes sont rapidement atteints : en dessous de 10° C, le risque de craquelures se met à augmenter, tandis qu’au dessus de 30° C, la surface ramollie de l’acrylique se met à absorber de plus en plus de poussière. L’intérêt de vernir le tableau est alors évident.

Peinture et philosophie : Gilles Deleuze

Grace à Wang Yan Cheng, je viens de découvrir le philosophe Gilles Deleuze. Un ensemble de 8 séances sur la peinture, datant de son enseignement des années 80, est disponible.

Dans un discours très accessible et vivant, il explique le processus de création picturale. En prenant pour exemples Cézanne, Turner, Bacon… le philosophe montre que la peinture d’un tableau passe par une phase nécessaire de chaos. De là, une sorte de germe doit se développer, qui, sous la forme d’un diagramme propre à l’artiste, débouchera sur un fait pictural. C’est à dire le tableau fini et réussi. Ou sur rien du tout, si le peintre ne parvient pas à faire monter la couleur du chaos. Dit comme ça, ce n’est peut-être pas évident à saisir, mais Deleuze prend le temps de tout décortiquer, au cours des trois premières séances. Ce sont celles-là que j’ai trouvées les plus intéressantes.

De nombreuses retranscriptions des cours de Gilles Deleuze sont disponibles sur univ-paris8.fr, mais je n’ai pas trouvé les premières séances sur la peinture. En fait, elles y sont. La qualité du 1er enregistrement est mauvaise, mais elle devient bonne à partir du 2d.

Ou peindre quand on a pas de place ?


Il n’y a pas de place dans la maison ?
Quand on a la chance d’avoir un jardin, on peut tout peindre dehors.

L’artiste Sandy Dooley en a fait son atelier. Pas besoin de faire de la peinture figurative pour y peindre, c’est juste un atelier a l’extérieur qui se prête à ses tableaux semi-abstraits. Et comme elle fait beaucoup de dripping et de flicking, pas de risque de taches.

Je peint dans le jardin à la belle saison, mais j’avoue préférer le confort de l’intérieur en plein hiver!

Matin en forêt – tableau peinture paysage


Par un matin frais, le soleil perçait entre les pins et coulait jusque dans les mousses humides. Le découpage qu’apportaient les troncs, ainsi que la lumière fragmentée, m’ont donné envie de peindre à touches distinctes ce tableau.

Le chêne de la Mer Rouge – tableau peinture paysage


Dans la Brenne, au bord de l’un des mille étangs. Ce chêne majestueux laissait quelques chanceux rayons de soleil venir jouer sur son écorce.

Tableau à la peinture acrylique épaisse, brosse plate assez large pour garder des touches très visibles.

Etude de couleur – triade

Dernière étude de couleur de la série, avec une triade de jaune, bleu céruleum, et garance carmin. On appelle cette combinaison un triade, car les 3 couleurs forment un triangle isocèle sur la roue. La plus connue est celle des 3 couleurs primaires, mais on peut faire une rotation du triangle tout autour de la roue.

La triade est réputée former un contraste intéressant. Le mélange des couleurs 2 à 2 produit de nombreuses intermédiaires, les 3 ensemble tendent vers les gris colorés.


Etude de couleur – 3 analogues, 1 complementaire

Une étude de couleurs, avec :

Cette palette de couleurs a permis ici de tout représenter dans des tons réalistes (il faut dire que le champ de lavande, ça tombait bien !).

Le mélange des complémentaires donne ici un neutre chaud, dans les tons « terre ».


Etude de couleur – 2 complementaires

Première application du livre de Stephen Quiller : 2 couleurs complémentaires pour toute palette, l’orange et le bleu outremer . La gamme des couleurs possibles est donc très limitée, et provoque des effets inhabituels. Intéressant, pour se forcer à sortir du réalisme. Ici, le bleu outremer est utilisé pour les valeurs sombres, et apporte un côté clair de Lune…


Livre – Color choices, de Stephen Quiller


Ce livre contient une roue des couleurs très détaillée, avec les vrais noms qu’on retrouve sur les tubes de couleurs, et plusieurs approches dans l’association des couleurs en peinture.

La roue des couleurs de Stephen Quiller est devenue populaire. Son principal intérêt est d’être très détaillée : on y retrouve les principales couleurs disponibles pour les beaux arts, et elles sont placées en fonction de leur teinte et de leur saturation.
Il devient donc facile de savoir si tel bleu est plutôt rouge ou plutôt jaune. Ou si tel vert est vif (complètement saturé, sur le bord de la roue) ou s’il est plus neutre (désaturé, vert l’intérieur de la roue).

Le système d’association des couleurs comprend :

L’association de ces couleurs ainsi choisies procure des contrastes intéressants. Leur mélange apporte des teintes neutralisées (tirant vers des gris colorés) plaisantes.

Un livre très intéressant, apportant les notions indispensables en couleur, et permettant de s’exercer aux mélanges.
Dans les prochains articles, je relaterai quelques études de couleurs que j’ai faites à l’occasion de la lecture de ce bouquin.

Le bois aux jacinthes – aquarelle


Aquarelle inspirée de Terry Harrison, mais en changeant la position des arbres, la direction du chemin, etc… C’est toujours plus plaisant de ne pas tout copier littéralement.

J’aime bien les sous bois avec la lumière qui perce à travers les feuillages, et les arrières plans mystérieux.

Quelques difficultés techniques, comme souvent à l’aquarelle, sur les taches de lumière pas assez réservées, donc retouches avec de la gouache blanche.
Le croisement des lignes dans la flaque n’est pas idéal, mais c’est en pratiquant que l’on apprend!

Aquarelles Winsor & Newton et Daler-Rowney

Après une longue pause sur ce blog, durant laquelle je me suis adonné à la photo de jardin, c’est le retour !

Voici une aquarelle d’après Terry Harrison que j’avais peinte il y a quelques années, avec des couleurs Winsor & Newton « Cotman » :

Je me suis amusé à la refaire, cette fois-ci avec des couleurs Daler-Rowney « Artists’ ». Il y a des différences dans le paysage (notamment l’avant plan où j’ai dessiné les herbes après retrait du liquide de masquage), mais on voit bien globalement la différence dans les couleurs :

Précisons que Cotman est l’entrée de gamme chez WN, alors que Artists’ est le haut de gamme chez DR.

Dans la première version j’ai fait des mélanges de couleur « à ma sauce », alors que j’avais exactement les mêmes que T. Harrisson dans la seconde (le vert oxyde de chrome m’a semblé un peu clair, tout de même). Ce n’est donc pas un comparatif sur la qualité des couleurs, mais je trouve la différence de résultat intéressante.

Cette seconde version me parait plus naturelle, au moins pour le champ de blé. Et vous ?

La charrette à la Motte – acrylique


Près d’un petit village d’Indre-et-Loire, il y a une ferme nichée sur les hauteurs. J’y ai découvert cette charrette, beau vestige de la vie rurale, que l’on voit de plus en plus rarement.

Tableau peint au couteau, très énergiquement pour la partie haute.

D’après une photo prise à la fin de cet été.

Expo Monet : retour d’expérience

J’ai été voir la fameuse expo Monet 2010 à Paris. Il y a vraiment beaucoup de tableaux, dont certains venant de l’autre bout du monde, et donc rarement visibles. Et l’éclairage des peintures est bon, bien mieux qu’à Marmotan.

Prenez impérativement vos billets sur internet, cela vous évitera de faire la queue. Nous avons ainsi pu passer quasi instantanément, alors que la file normale était donnée pour 2 heures d’attente !

Toute cette affluence se retrouve à l’intérieur. Si ça ne vous ne gêne pas trop de jouer des coudes, ou de regarder certains tableaux par dessus des épaules, allez-y le week-end. Sinon, préférez la semaine !

Expo De Nittis au Musée d’Orsay


© Pinacoteca Giuseppe de Nittis, Barletta/Photo : Pierluigi Siena
Je n’avais pas vu passer cette expo, sans doute occultée par l’actualité sur Monet.
Un matin de désœuvrement, je tombe sur un reportage de Télé Matin qui présente ce peintre impressionniste que je ne connaissais pas encore. Portraits en contre-jour d’une grande finesse, témoignages réussis de la vie moderne et parisienne, les peintures de ce peintre d’origine italienne sont une très agréable surprise.

L’exposition a lieu au Musée d’Orsay.

La chute de Gimel – aquarelle


Un ruisseau disparaissant dans un mélange d’écume et de feuillage, en Corrèze.

J’ai projeté du liquide de masquage, et de l’aquarelle pour les fonds de feuillage, avec une brosse à dents.

Les troncs ont été faits en humide sur humide.

L’île – acrylique


Croquis semi-abstrait (enfin, plus près d’abstrait que de figuratif), d’après le souvenir de l’île de Port-Cros (ou Porquerolles, je les confonds tout le temps!).

A la brosse plate, ce qui donne des pleins et déliés très marqués.

J’ai d’abord peint les tons sombres et moyens, puis réouvert les lumières à la fin

Expo : Monet 1840 – 1926, au Grand Palais


Décidément, il est beaucoup question de Monet en ce moment. Une nouvelle exposition aura lieu du 22 septembre 2010 au 24 janvier 2011, retraçant toute l’œuvre du peintre.

Près de 200 tableaux seront présentés, dont une partie provenant de collections exceptionnelles du monde entier.

C’est la plus grande exposition sur Monet depuis 30 ans.

Le portail à Confluent – aquarelle


Dans un petit village d’Indre et Loire… Ma mère voulait découvrir l’aquarelle, nous avons donc peint en même temps le même motif, chacun sur un petit format (sa peinture est d’ailleurs fort honorable pour un début).

J’ai utilisé pour les arbustes les brosses spéciales de Terry Harrison. Ça n’était pas indispensable, mais ça va plus vite!

Deux fronts noturnes – pastel


Pastel abstrait réalisé au milieu d’une nuit insomniaque, avec ma nouvelle boite de Rembrandt. Je pense que j’avais hâte de l’essayer, et que c’est ça qui me tenait éveillé!

Ce sont des pastels dits « tendres », mais certains comme le bleu foncé à droite nécessitent d’appuyer beaucoup.

J’ai commencé par les lignes, puis remplis les aplats dans les tons bleus. A la fin j’ai ajouté la couleur jaune (complémentaire) pour faire ressortir la jonction.

Expo : Claude Monet et l’abstraction


Le musée Marmottan propose jusqu’au 26 septembre 2010 une exposition des peintures de Claude Monet tendant vers l’abstraction, mises en parallèle avec les oeuvres de peintres abstraits qui s’en sont inspirés.

Si Monet est tombé un peu dans l’oubli au début du siècle, des peintres américains l’on redécouvert vers le milieu du XXe, et ainsi relancé son attrait auprès du grand public.

L’exposition est une occasion de découvrir de nouvelles toiles de Monet, en plus de la collection permanente, ainsi que des peintres plus contemporains. J’ai par exemple trouvé intéressant un tableau de Gerhard Richter, ainsi qu’un autre d’André Masson.

On pourra juste regretter que pour le prix d’entrée (9 €), l’éclairage ne soit pas au niveau. Mais que ne ferait-on pas pour le maître de l’impressionnisme!

Musée Marmottan
2, rue Louis-Boilly 75016 Paris (M° La Muette)
Tous les jours de 11h à 18h,
nocturne le mardi jusqu’à 21h.

Nyons, vue de la terrasse – aquarelle


Aquarelle peinte depuis la terrasse d’un jardin à Nyons (Drôme). C’est le quartier des vieux forts, avec ses petites ruelles typiques et ses maisons blotties les unes contre les autres.
Je l’ai faite sur plusieurs soirs vers 18h, afin de garder la même lumière. Les fleurs et les lumières de l’arbre vert clair, en bas à droite, auraient gagné à être réservées au liquide de masquage, pour gagner en luminosité.

Soleil levant sur le Devès


Petite aquarelle un matin d’été à Nyons, lorsque le soleil apparait en haut de la colline.

Ballots – aquarelle


Le temps des moissons, la chaleur écrasante… Un gros effet de perspective atmosphérique à été possible en traitant les arrières plans de façon floue, déssaturée et très claire. Les détails du premier plan ont en revanche nécessité beaucoup plus de boulot.

Le port de Cassis – acrylique


Le port de la ville de Cassis, près de Marseille. Tableau réalisé au couteau et à la brosse. Il me manquait une couleur pour le ciel (bleu de céruleum), que j’ai du remplacer par de l’outremer, d’où la teinte très foncée. Mais finalement cela donne un aspect plutôt… personnel ! Comme quoi tout problème peut devenir un avantage.
J’ai finalement rajouté du bleu de céruléum après coup, mais dans le bas du ciel seulement.

Route d’après Vlaminck – acrylique


Copie très libre d’un tableau de Vlaminck. J’aimais bien la fougue de la touche, et l’expression très forte qui se dégage du tableau. Est-ce simplement l’automne, avec du vent dans les arbres, ou bien sont-ils en feu ? Et que va faire ce paysan sur le chemin ? A vous d’imaginer…

La technique utilisée est l’acrylique. J’avais à ma disposition uniquement les trois couleurs primaires et le blanc. Leur qualité étant bas de gamme, j’ai eu fort à faire avec le jaune pour le faire ressortir… Mais la rapidité de séchage de l’acrylique m’a permis de peindre les touches chargées du 1er plan sans avoir besoin d’attendre. Certaines marques sont faites avec un bout de carton, pour faire des touches bien nerveuses. Sur un format plus grand, on aurait pu peindre directement avec le tube de couleur, comme semble l’avoir fait le peintre!

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